Pour rentrer les chevaux (moteur) dans les boxes, il faut s'assurer un bon chemin. On recycle les tuiles du toit, on y pose du géotextile et par-dessus du joli sable d'Aurignac (0/11); idem pour l'accès au hangar... C'est si beau, qu'on prévoit des chaussons pour l'entrée du chemin !
Il a fallu d'abord sortir la règle à calcul, déloger Pythagore, se nettoyer les cosinus ; ensuite grâce à la ruse d'Ulysse teintée de la force d'Hercule, nous avons réussi à monter ces chevrons (520 de long, section 8/11).
C'est pas encore hors d'eau, mais pour des néophytes, c'est pas trop...
Les fortes pluies d'automne nous ont confirmé que le terrain était fort argileux et que nous avions eu tord de faire confiance en l'étanchéité des boxes. Les affaires, superflues pour l'appartement ou la yourte, que nous y avions entreposé, ont pris l'eau. Alors, ne tergiversons pas, il faut...
Nous avons donc posé la première "brique" en botte de paille sur une palette dans la grange. La construction est encore loin mais les matériaux se rapprochent...
Quelques contrariétés : beaucoup de bottes humides, mal protégées par notre fournisseur. Sans doute aussi ne sont-elles pas assez...
ou comment avancer un pas après l'autre : chemin d'accès
C'était nécessaire, c'est devenu indispensable, c'est fait ! Ici la terre est dorée, la terre est amoureuse : comment ne pas en emporter des kilos sous les bottes, des tonnes sous les roues ? en lui grattant la couenne sur trente cms...
Un petit potager tout rond et déjà des fèves qui pointent leur nez. Une haie plantée pour doubler celle des voisins et cacher le grillage pas beau. Une ligne de framboisiers pour les gourmands de l'été. Il faut bien utiliser le fumier....
Déjà quand on est deux, on n'est pas tout seul ! Mais quand on est trois, tout de suite on a l'impression de doubler notre effectif de base ! Merci aux amis, aux enfants grâce à qui nous avançons...